En rentrant de la bonne journée de travail hier soir, je marchais le coeur léger dans nos belles rues de la capitale. En regardant les vitrines des magasins, j'ai pensé que le monde n'allait pas si mal. 

D'humeur paisible je remarque un petit garçon qui pleure, au milieu de la chaussée devant une boutique

de souliers. Touché immédiatement par la détresse du bambin, je m'empresse tout de go d'aller le rassurer en lui disant que maintenant un adulte allait s'occuper de lui. Mais sa maman, à quelques pas de là l'appelle. 

L'enfant me regarde, intrigué. Je craque.

Je sort de mon attaché case mon quotidien gratuit, et je sélectionne la page économie. Puis, solennellement je tends le journal à l'enfant qui s'en saisit comme le renard affamé qui s'aventurerai à venir manger quelques victuailles tendues par un humain. L'enfant regarde le journal, je le vois sourire puis rejoindre sa maman.

La bonne soirée qui s'annonçait, je rentrais chez moi, avec l'heureuse idée d'avoir peut être pesé un peu dans la destiné de ce citoyen à crottes de nez.

Espoir...